Périodes de stage

Stage ouvrier

Il se déroule en entreprise sur une durée de 4 semaines complètes en fin de 1ère année.
Cette période permet à l’étudiant de découvrir le monde professionnel et de prendre un premier contact avec les métiers de la qualité.

 

Stage de qualiticien

Pendant une période de 8 semaines consécutives en cours de 2ème année, l’étudiant est placé en immersion dans une entreprise dans la mission de qualiticien.

 

Missions confiées en entreprise

  • Coordination des actions de contrôle qualité,
  • Analyse de risques potentiels,
  • Proposition d’actions correctives ou préventives,
  • Sensibilisation des équipes de production à la démarche qualité,
  • Participation aux actions de recherche et développement.

 

Les enseignements

 

1ère année

2ème année

Enseignements obligatoires

Français

2hTD

1hTD

Langue vivante : Anglais

1hTD

1hTD

Economie et gestion

1h + 1hTD

1hTD

Mathématiques

1h + 1hTD

1h + 1hTD

Sciences physiques et chimiques

2h + 1hTD + 2hTP

1h + 1hTD

Biochimie-Biologie

5h + 1hTD

2h

Sciences de aliments

-

4h

Génie industriel

3h + 2hTP

3h + 4hTP

Techniques d’analyse

7hTP

8hTP

Qualité

1h

2h + 2hTD

Informatique

2hTP

-

 

Conditions d’enseignement

Classes de 32 étudiants.
Les séances de TD sont dispensées par groupes à effectif réduit.
Les Travaux Pratiques (TP) s’effectuent par binômes en laboratoires spécialisés accueillant 16 étudiants au maximum.
Au-delà des dédoublements réglementaires, d’autres cours sont susceptibles d’être dispensés sur des groupes à effectif réduit.

 

Apprendre son cours au quotidien

C'est quoi, apprendre ? 

Apprendre un cours ce n'est pas faire du gavage façon foie gras d'oie ! Il s'agit plutôt d'un patient et modeste travail de répétition. Les neurobiologistes spécialistes de la mémoire, qui étudient le fonctionnement du cerveau et en particulier des processus d'apprentissage, expliquent que le cerveau retient extrêmement facilement tout ce qui lui est proposé (vue, odeurs, saveurs, bruits, mots, ou toute autre information). En effet, on constate en observant le cerveau par diverses techniques qu'une information est presque toujours directement enregistrée (la "mémorisation" est facile), pour peu qu'on soit attentif – il est donc fondamental d'écouter en classe ! car c'est déjà la moitié du travail d'apprentissage qui est réalisée...

Mais les neurobiologistes nous apprennent aussi que ce qui est difficile pour le cerveau c'est de faire ressortir une information déjà enregistrée (le "rappel") : les circuits de restitution sont au départ faibles et doivent être renforcés. C'est donc dans cette optique qu'il faut travailler.

Lorsque vous vous découvrez ou vous perfectionnez dans une activité, le cerveau crée de nouvelles connexions entre les neurones impliqués, et renforce les connexions déjà existantes. Cela le mobilise parfois intensément : tous ceux qui ont passé des journées entières à jouer à Tétris sur ordinateur ou sur console se souviennent qu'en fin de journée on emboîte tout : les meubles ou les objets entre eux, les dessins du papier-peint, etc., et que la nuit l'on rêve de formes géométriques qui s'emboîtent. En effet, le cerveau ayant été très mobilisé sur une activité, les réseaux (circuits) neuronaux impliqués se sont renforcés, et fonctionnent à plein régime ; toute information visuelle est alors automatiquement traitée par ces circuits. On "fait du Tétris" sans le vouloir !
De même lorsque vous démarrez une nouvelle activité : par exemple un job de caissière, du vélo ou du skate-board, etc. et que vous la pratiquez "intensément", les premières nuits il n'est pas rare de rêver de cette activité. C'est que le cerveau est en train d'organiser tout ce savoir et savoir-faire nouveau, et de renforcer les circuits qui permettent de l'utiliser.
Pour apprendre un cours c'est exactement pareil : c'est la répétition (et non le bourrage de crâne !) qui fonctionne. Je suis sûr que tout le monde se souvient d'un prof qui répétait telle ou telle phrase à tout bout de champ : même 5 ans après, on s'en souvient comme si c'était hier... simplement parce que ça a été répété !

Concrètement, donc, que faire ?

D'abord, et ça paraît "être une réflexion de prof" que de dire ça, mais c'est pourtant vrai : être attentif en classe ! En écoutant attentivement, on comprend – ou si on ne comprend pas on peut poser des questions – et on organise donc les connaissances et leur logique. En écoutant aussi, on permet au cerveau de fixer correctement l'information – c'est à dire d'enregistrer l'information correctement. Si on a bien écouté et compris, ça y est, l'information est là ! déjà inscrite dans le cerveau. Il est possible ensuite de renforcer cette information, simplement en la relisant attentivement une ou deux fois, quelques jours plus tard. La partie "mémorisation" est ainsi assurée. Par exemple "faire des fiches" qui résument le cours est une bonne manière de gérer cette mémorisation.

Ce qu'il faut ensuite c'est aider le cerveau à faire ressortir rapidement et facilement cette information (le "rappel") : pour ça il suffit de faire peu d'effort, mais de les répéter le plus souvent possible. Oubliez définitivement le bachotage violent la veille des contrôles, genre "je me bourre le crâne de 25 pages de cours en une heure, les yeux grands ouverts sur mes copies, ouarghhh !". C'est affreux, et si on ne travaille que comme cela on se rappelle mal des détails, et pas plus de deux-trois jours au maximum.
En revanche si on relit souvent son cours ou ses fiches, en prenant après chaque concept quelques secondes pour se le répéter, ou qu'on joue à s'auto-interroger dessus, sans forcer, mais qu'on fait cela plusieurs fois, au bout de quelques jours ou semaines de ce jeu, on est surpris de tout ce qu'on connaît.

En résumé :

- D'abord, j'écoute en cours !
- Ensuite je relis attentivement mes cours assez vite quand c'est encore frais (quelques jours après, moins d'une semaine donc), et j'organise mes connaissances (par exemple en faisant une petite fiche) ; relire veut dire parcourir attentivement en essayant de bien comprendre mais pas "se bourrer le crâne" de force.
- Puis pendant quelques jours encore j'emporte ma fiche avec moi et je la relis deux-trois fois, surtout s'il s'agit de chiffres, détails fastidieux ou formules à apprendre par coeur.
- Et quelques semaines plus tard, je rejette un œil à cette fiche pour vérifier que "c'est encore là" dans ma tête.


Pour finir, un exemple concret : les valeurs physiologiques en hémato' ou en bioch'. Si j'essaye de me bourrer le crâne avec la veille d'un contrôle, j'en retiendrai à peine la moitié deux jours, et mélangerai ensuite. Si en revanche je relis ma fiche de valeurs 2 minutes le matin et 2 minutes le soir (pas plus !! juste relire attentivement, deux minutes) dans le RER, au bout de deux semaines je les connais par cœur ! Il me suffira alors une ou deux fois par mois de les relire pour les entrenir.

Bon courage !

Après quel Bac ?

L’idéal :

  •    Baccalauréat technologique STL spécialité biotechnologies.

 

Adapté

  •     Baccalauréats technologiques agricoles ou STL SPCL,
  •     Baccalauréat général S.

 

Avec un bon ou un très bon niveau :

  •     Baccalauréat professionnel à dominante biologie.

 

Profil d’étudiants :

Etudiants motivés par le monde de la biologie, vous souhaitez intégrer une formation courte (2 ans).

Comme toute formation dans un établissement public, l’étudiant est soumis aux principes définis par le règlement intérieur du lycée impliquant notamment ponctualité, assiduité et respect de la laïcité.

 

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